Auteur/autrice : valentincognard
Organisé par le réseau MiDi (Milieux et Diversité) le séminaire intitulé « Demain » : Nature et Ville ? a pour objectif de faire réfléchir plus que d’apprendre, pour envisager la question de « demain : Nature et Ville ? » sous de multiples angles.
« Demain : Nature et Ville ? »
Organisé par le réseau MiDi (Milieux et Diversité) la journée d’étude intitulée « Demain » : Nature et Ville ? a pour objectif de faire réfléchir plus que d’apprendre, pour envisager la question de « demain : Nature et Ville ? » sous de multiples angles. La matinée sera consacrée à des présentations de travaux sur le thème nature et ville qui ouvrent à des questionnements.
Interdisciplinaire dans les approches académiques, en allant des sciences humaines et sociales aux sciences écologiques, cette matinée visera également à améliorer le dialogue entre les chercheurs, les praticiens et les gestionnaires de collectivités.
L’après midi (de 14h à 16h) sera consacré à la construction et l’organisation d’un colloque Demain, nature et ville ? en région Centre-Val de Loire pour fin 2021/ début 2022. Toute personne ou structure souhaitant prendre part aux réflexions peut s’inscrire.
PROGRAMME
9h00 | Accueil des participants |
9h30 | Introduction par Denis Martouzet, Professeur, UMR CITERES, Tours |
9h40-10h00 | Histoire des relations ville et natureDidier Boisseuil, Maître de conférences en histoire médiévale, CETHIS, Université de Tours |
10h00-10h20 | Appartenances et décloisonnements en études urbainesAurélien Allouche, Docteur en sociologie, LAMES |
10h20-10h40 | Quelle représentation du végétal en ville ? Approche géomatiqueJean Nabucet, Ingénieur de recherche, UMR LETG, Rennes |
10h40-11h00 | Nature spontanée en ville : intérêts, attraits et devenirsSébastien Bonthoux, Maître de conférences en écologie, UMR CITERES, Ecole de la Nature et du Paysage (INSA Centre Val de Loire) |
11h00-11h20 | Biodiversité et ville à l’Agence Régionale de la BiodiversitéBenjamin Virely, chargé de mission animation territoriale biodiversité à l’ARB |
11h20-11h40 | Biodiversité et paysage à AgglopolysNicolas Orgelet, Agglopolys, Blois |
11h40-12h30 | Table ronde, discussion entre les intervenants et participants |
CONTACT :valentin.cognard@univ-tours.fr
Documents à télécharger
CONTEXTE DU COLLOQUE À VENIR EN 2022
La ville évolue vite tant dans ses dimensions spatiales, sociales et écologiques. Les processus en œuvre sont complexes et interconnectés, ils résultent pour certains d’entre eux des usages humains et, donc de l’anthropologie, de la sociologie et du politique sous-tendus par des phénomènes d’ordre économique, pour d’autres de l’écologie, la climatologie, de la pédologie, de l’hydraulique et de l’hydrologie, pour d’autres encore de la psychologie, de la cognition, de la prise de décision et des pratiques spatiales urbaines.
La dimension temporelle de ces processus s’avèrent difficiles à saisir puisque s’entrechoquent des temporalités du très long terme (celle des tendances à l’échelle de l’histoire humaine ?, mais aussi celle des ruptures qui mettent en tension et révèlent des tendances incompatibles), des temporalités relatives à la fabrique de la ville avec des évolutions lentes entrecoupées de projets qui apparaissent comme des ruptures à la fois temporelles et spatiales, des ruptures d’organisation et de fonctionnement, des temporalités civiles et politiques ou s’entrecroisent à la fois des décisions politiques qui s’appliquent au fonctionnement de la cité et des décisions individuelles, dont notamment les pratiques spatiales, de mobilité, de logement, de consommation… Enfin, des moments de ruptures spécifiques que sont les irréversibilités (toujours relatives) comme l’est, par exemple, l’artificialisation d’un terrain, d’une zone.
L’imbrication de ces temporalités rend difficile la compréhension du fonctionnement globale de la ville et donc des relations entre cet objet changeant, ses populations humaines et la biodiversité qu’elle abrite ou pourrait abriter.
La question que nous souhaitons plus précisément poser est celle du devenir de cette nature en ville. Le diagnostic est fait. Mais qu’en déduire pour demain ? Que craindre ? Qu’espérer ? Que faire ?
« Demain » est à considérer au sens pratique d’un avenir très proche et au sens métaphorique de l’avenir de l’humanité – mais selon quelles échéances ?
Culture du fleuve en Afrique
Diversité naturelle et culturelle des paysages fluviaux
Depuis 2004, l’UNESCO a mis en exergue la thématique fleuve et patrimoine, qui a été consolidée par le sommet Africités en 2006 à Nairobi, le projet Loire/Niger en 2007-2008 et le colloque Patrimoines fluviaux et territoires de 2011 à Saint-Louis.
Depuis 2014, la Chaire UNESCO « Fleuves & Patrimoine / River culture » (www.unesco-chair-river-culture.eu/) a été établie à l’Université de Tours et à l’Université d’Angers en partenariat avec la Mission Val de Loire.
Le présent colloque s’inscrit dans la continuité des conférences, séminaires et ateliers organisés par la Chaire. Il vise à réunir les scientifiques, les opérateurs, les élus et les gestionnaires autour des fleuves et des paysages fluviaux. Les fleuves et les espaces fluviaux, auxquels sont associées de nombreuses cultures et civilisations, subissent partout une perte grandissante de leur diversité biologique et culturelle. Les raisons en sont connues : la surexploitation de la ressource en eau et de la faune/flore inféodée à l‘eau, les pollutions, les aménagements hydrauliques (canalisations, endiguements et barrages) et le manque de reconnaissance des importants services rendus aux sociétés humaines.
La question générale est: « comment peut-on intégrer les rythmes naturels et les pratiques traditionnelles dans une gestion durable des fleuves d‘aujourd’hui ? »
Plusieurs axes de réflexion seront donc proposés pour les sessions de travail :
- Biodiversité et aménagement
- Solidarités fluviales
- Les valeurs culturelles des fleuves
- Cultures du fleuve et développement local
CONTACT :Dr Karl Matthias Wantzen : karl.wantzen@univ-tours.fr
Chaire UNESCO River Culture
Plus d’informations sur :
http://www.unesco-chair-river-culture.eu/index.html
Documents à télécharger
Journée Internationale du paysage
Dans le cadre de la 3e édition de la Journée internationale du paysage du Conseil de l’Europe consacrée à l’eau dans le paysage, le bureau des paysages et de la publicité du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, l’École de la Nature et du Paysage de l’INSA Centre Val de Loire, le Réseau Thématique de Recherche MiDi (Milieux et Diversité), et la Zone Atelier Loire (CNRS) ont organisé un séminaire sur le thème « Paysage et Eau » à Blois le 24 octobre 2019. Cette journée s’est attaché à promouvoir la valeur de l’eau dans le paysage.
La Convention européenne du paysage s’applique à tout le territoire de ses États Parties et porte sur les espaces naturels, ruraux, urbains et périurbains. Elle inclut « les eaux intérieures et maritimes ». Elle concerne, tant les paysages pouvant être considérés comme remarquables, que les paysages du quotidien et les paysages dégradés.
La Convention indique dans son préambule que « le paysage constitue un élément essentiel du bien-être individuel et social, et que sa protection, sa gestion et son aménagement impliquent des droits et des responsabilités pour chacun ».
Pour revoir le séminaire sur la chaîne du Réseau MiDi, cliquez sur le lien : vidéo de la journée internationale du paysage 24.10.2019
Informations complémentaires:
Vidéo de journée
Pour revoir les présentations des intervenants lors du séminaire Paysage et eau cliquez ICI
Documents à télécharger
1st Chenin blanc international congress
Le chenin dans un environnement en mutationDe dimension internationale, ce congrès destiné aux professionnels du monde viticole est un lieu de rencontres et de débats sur l’avenir du chenin blanc face aux défis de la viticulture mondiale, défis environnementaux, climatiques, économiques, sociétaux et culturels du XXIe siècle.
CBIC2019
Site du CBIC2019
https://www.cbic2019.com/
Le réseau MiDi et le CBIC2019
Partenaire de l’évènement et impliqué dans la coordination scientifique de l’évènement, le réseau MiDi a invité Vicente Sotés, professeur de viticulture à l’Université Polytechnique de Madrid. Il est reconnu comme spécialiste de la physiologie et la production de la vigne (caractérisation des cépages, écophysiologie, gestion des sols, relations hydriques, systèmes de conduction et zonage du vin).
La session « Le chenin : un atout pour le changement climatique« a été co-animée par Isabelle La Jeunesse (Université de Tours, CNRS CITERES), également impliquée dans la coordination du projet européen CLIMENVI.
Parmi les communicants membres du réseau, Chloé Plumas a été primée par l’ISHS Young Minds Award (international Society for Horticultural Science) pour son poster. Un article sous presse a été publié pour cette occasion.
Séminaire Reforesté
Reforesté : Représentations et réalité des forêts plantées
Reforesté (Représentations et réalité des forêts plantées) est un projet de recherche interdisciplinaire et international, financé par la MSH Val de Loire (2018-2019) et porté par l’UMR CITERES (CNRS, Université de Tours). Le projet ambitionne d’interroger les représentations associées aux plantations forestières peuplées d’espèces à croissance rapide, tout en les confrontant à la réalité environnementale, foncière et sociale, par une entrée transdisciplinaire qui fait défaut dans la littérature existante.
Pour plus d’informations : https://reforeste.univ-tours.fr/
Representations and reality of planted forests
Reforesté (Representations and reality of planted forests) is an interdisciplinary and international research project. It is funded by the MSH (House of Human sciences) Val de Loire (2018-2019) and conducted by CITERES research center (CNRS, University of Tours). Its ambition is to question the representations linked to forest plantations, which are formed by fast-growing species. At the same time, it is to compare with the environmental, landed and social reality. The way is transdisciplinary, what is lacking in the existing literature.
Further information: https://reforeste.univ-tours.fr/en/
Inscription gratuite mais obligatoire (places limitées) avant le 7 mai 2019
Email : amelie.robert@univ-tours.fr
Documents à télécharger
Colloque international au château de Chambord, 26 & 27 mars 2019
https://living-forests.sciencesconf.org/
Habitats forestiers et forêts habitées
COMMENT USAGES, GESTIONS ET PRATIQUES SOCIALES INTERAGISSENT AVEC LA FAUNE SAUVAGE EN FORÊT ?
Dans ce colloque, nous abordons la forêt, part de notre imaginaire et de nos paysages, comme lieu d’interactions entre l’homme et la faune sauvage. Nous réfléchirons à l’empreinte passée de nos activités, aux déterminants actuels et leurs enjeux, ainsi qu’aux perspectives d’évolution des forêts et des habitats qui les composent. Pour y parvenir, nous privilégierons les approches pluridisciplinaires tenant compte de l’écologie de la faune sauvage et des forêts, de leurs représentations sociales et de la fréquentation touristique associée à ces patrimoines naturel et culturel. Nous identifions quatre axes.
1. Facteurs environnementaux et humains à l’origine des populations animales actuelles
Quels usages, pratiques et politiques ont favorisé l’essor des populations d’animaux, comme les ongulés sauvages ? La chasse est-elle maintenant le seul moyen de réguler cette abondance ? La reconquête des espaces naturels par les grands prédateurs, comme le loup, peut-elle moduler l’expansion démographique et géographique de cette grande faune ? Comment questionne-t-elle son acceptation sociale ? La chasse ou la prédation naturelle permettent-elles aussi de pérenniser renouvellement, composition et structure de la forêt ?
2. Rôle de la faune sauvage dans le fonctionnement des écosystèmes forestiers
Les grands herbivores sont au sein d’un réseau d’interactions impliquant la flore, diverses faunes évoluant des sols à la canopée et dépendant de facteurs abiotiques (eau, lumière, température…). En consommant certaines plantes, ils déterminent l’abondance, la composition et la structure de la végétation, une ressource à partager avec d’autres faunes pour se nourrir, se réfugier ou se reproduire. Ils participent aussi à la dispersion des plantes, à l’ingénierie physique et aux flux de nutriments, avec des effets directs et indirects sur d’autres compartiments de l’écosystème forestier.
3. Conséquences des modes de gestion des habitats forestiers sur la faune sauvage
Les choix de gestion, les évolutions dans l’utilisation des surfaces forestières ou l’affectation à des usages spécifiques peuvent redistribuer dans l’espace et le temps les ressources accessibles pour la faune sauvage. Comment ces changements réorientent-ils les mouvements de la faune sauvage et influent sur leur utilisation des habitats forestiers et de la mosaïque paysagère ? Et quelles sont les conséquences sur les processus écologiques associés à la faune sauvage ?
4. Usages et pratiques sociales autour de la faune sauvage et des milieux forestiers
La grande faune interagit avec les activités et les populations humaines (dégâts forestiers et agricoles, zoonoses et collisions routières …) mais contribue aussi à certains services (tourisme de nature, activités récréatives comme chasse et photographie …). Comment peut-on globalement appréhender les retombées sociales et économiques de cette faune sauvage ? Quels regards interdisciplinaires la recherche pose-t-elle sur une forêt multifonctionnelle, à la fois lieu de ressourcement, observatoire naturaliste, habitat pour la faune sauvage et support de la ressource en bois ?
Les contributions orales et affichées pourront s’inscrire à différentes échelles spatiales (de la placette aux grands massifs forestiers) et temporelles (de la paléohistoire à la prospective), s’appliquer à l’ensemble des biomes forestiers (boréaux, tempérés et tropicaux), et devront apporter des éclairages à au moins un des quatre axes identifiés.
Plus d’informations sur l’appel à communications téléchargeable ci-dessous
(soumission articles, frais d’inscription, calendrier…)
Url : https://living-forests.sciencesconf.org/
Email : livingforests@gmail.com
Organisée par le réseau MiDi, cette journée dédiée à la restitution des projets de recherche SOLGES et PUIGES sur les interactions entre l’agriculture et les émissions de gaz à effet de serre a réuni plus d’une cinquantaine de professionnels issus du monde de la Recherche, des Professions Agricoles, des Entreprises et de l’Enseignement.Ce séminaire a été l’occasion de présenter les résultats obtenus dans ces deux projets e recherche terminés récemment et de faire un point sur les interactions entre l’agriculture et les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).
Les projets SOLGES et PUIGES ont permis de démontrer qu’il est possible de gérer in situ la fonction biologique qui permet de réduire le gaz à effet de serre N2O en N2, soit par un chaulage doux des sols acides, soit par la culture de légumineuses en symbiose avec des microorganismes naturels, offrant ainsi des perspectives pour réduire les émissions de N2O par les sols agricoles sans altérer la production agricole.
Programme
- 9h00-9h15 : Accueil
- 9h15-9h45 : Présentation de l’inventaire GES de la France (A. Durand, CITEPA)
- 9h45-10h15 : L’atténuation des émissions de GES par l’Agriculture (Sylvain Pellerin, INRA)
- 10h15-10h30 : Pause café
- 10h30-12h30 : Resitution de SOLGES
- 12h30-13h30 : Déjeuner
- 13h30-14h00 : Les légumineuses de les systèmes agricoles français (A. Schneider, Terres Inovia)
- 14h00-14h30 : Aspects économiques relatifs aux légumineuses (S. Dequiedt, sous réserve)
- 14h30-16h30 : Restitution de PUIGES
- 16h30-17h00 : Discussions générales
- 17h00-17h15 : Conclusions (T. Eglin, ADEME)
Projet SOLGES : Capacité des SOLs à réduire le Gaz à Effet de Serre N2O
Ce projet étudie la capacité des sols à réduire le N2O en N2 pour utiliser cette fonction microbienne afin de réduire les émissions du gaz à effet de serre par les sols agricoles. Financé par l’ADEME, ce projet associe l’INRA (UR SOLS et INFOSOL), ARVALIS et TERRES INOVIA.
Projet PUIGES : Cultures Puits du Gaz à Effet de Serre N2O
Dans l’optique d’une diminution de la part de l’agriculture dans les émissions de N20, le projet PUIGES s’est intéressé à une symbiose présentant plusieurs avantages. La symbiose concerne la famille des légumineuses (plantes cultivables et ne demandant pas d’apport d’azote pour leur culture) et la famille des Rhizobia (certaines bactéries de cette famille portent le gène nosZ, ce qui leur permet de réduire le N20 en N2). A travers la culture de certaines légumineuses et de Rhizobia symbiote de ces plantes, le projet a pour objectif de mettre en avant la réduction de N20 en N2. Les résultats obtenus jusqu’à maintenant révèle une réduction pour la symbiose avec le soja en condition contrôlée (culture en serre). Pour ce qui est de la culture en champ (condition non contrôlée), les résultats ne permettent d’attester que cette réduction est effective aussi en champ. A partir de ces résultats, nous pouvons affirmer qu’une réduction de N20 est possible mais il faut encore déterminer tous les paramètres qui rentrent en jeu afin de comprendre les résultats obtenus en champ. A la fin du projet, si une réduction est mise en avant cela permettrait de relancer la culture de soja en France tout en ayant un effet bénéfique pour l’environnement. La concrétisation du projet et la culture de soja aboutirait donc à de multiples bénéfices : économique et agronomique pour les agriculteurs et environnemental pour ce qui est des émissions de N20 dans l’agriculture. Financé par la Région Centre Val de Loire, ce projet associe l’INRA (UR SOLS et AgroEcologie Dijon), l’Université d’Orléans (LEO) et la coopérative agricole AgroPithiviers.
Contact :
Documents à télécharger :
Arnaud Lanoue, Maître de conférences – BBV EA 2016
le 4 avril 2017
La valorisation des polyphénols bioactifs obtenus à partir de coproduits viticoles dans un schéma de réduction des intrants phytosanitaires